Empathie, fardeau ou cadeau ?

février 17, 2022

Où comment nos plus grands dons deviennent nos plus grands obstacles.

Il y a quelque chose qui me surprends toujours lors des consultations, c’est la capacité que nous avons à dénigrer et à rejeter nos capacités car celles-ci sont difficiles à gérer. Aujourd’hui je vais vous parler de cela à travers l’exemple de l’empathie, qui est un sujet que je connais bien pour y avoir été confrontée.

Les personnes empathiques ont la capacité de ressentir chez l’autre ses émotions et ses sensations que celles-ci soient conscientes ou non, présentes ou passées. Ils peuvent également ressentir cela chez les animaux, les végétaux, les minéraux, les énergies non incarnées, les égrégores collectifs, …

Dans les milieux spirituels les personnes qui ont ces sensations dans leur corps sont considérées comme ayant un clair ressenti, chez d’autres cela peut également s’associer à de la clair vision, de la clair audience, de la clair connaissance.

Pendant longtemps j’ai perçu cela comme un fardeau. Je me sentais envahie à chaque fois que je me rendais dans un nouveau lieu, que je rencontrais de nouvelles personnes, ou que je voyais des proches perturbés par quelque chose... Comme prise au milieu de quelque chose d’indéfinissable et d’incontrôlable qui m’embarquait dans des états émotionnels incroyables. Et bien sûr sans personne pour m’expliquer ce qui se passait en moi.

Cette grande confusion intérieure est souvent renforcée par les comportements des proches dans la petite enfance. Dans beaucoup de familles cette empathie est extrêmement mal comprise, et les parents (ou ceux qui jouent le rôle d’éducateurs) ne vont pas exprimer à leur enfant la réalité de leur émotions (que cela soit fait de manière consciente ou inconsciente), voire même exprimer exactement l’inverse. L’enfant se retrouve alors dans une grande confusion entre les informations contradictoires de ce qu’il ressent et de ce qui est dit par ses parents. Chez certains, il peut même apparaitre un profond sentiment de culpabilité de ne pas « ressentir ce qu’il faudrait ».

Et puis adulte nous pouvons choisir de travailler sur nous et de nous défaire des conditionnements sociétaux et familiaux, et ainsi progressivement on apprend à utiliser cette capacité d’empathie.

En apprenant à nous ancrer, nous centrer et à bien voir nos propres fonctionnements nous créons une structure interne, une base de fonctionnement. Ce travail peut prendre des années, mais une fois qu’il est fait l’empathie devient alors un outil merveilleux, un don du ciel. Car quelle meilleure qualité que de ressentir ce que l’autre vit pour être en compassion avec lui. Quand nous connaissons les traumatismes cachés de la personne (peut-être même se les cache-t-il également à lui-même) comment ne pas avoir de la compassion pour lui quelle que soit l’expression et le personnage de personnalité qu’il présente au monde. Derrière les actes les plus violents, les émotions les plus intenables, nous sentirons la souffrance du manque d’amour que vit cette personne, et nous pourrons ressentir l’amour caché derrière tout ça.

Si vous faites-vous aussi partie de ces empathes prenez le temps d’affiner vos perceptions et de connaitre réellement votre histoire. Avec le temps par ce travail de maitrise intérieure, l’empathie redevient un véritable outil. Nous renouons avec ce don divin, cette grande capacité spirituelle que notre âme a emmenée dans notre incarnation afin d’emmener encore plus de compassion, de potentiel d’Amour sur Terre.

Comment nos plus grandes forces deviennent nos plus grands obstacles.
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram